Une coque propre contribue aux performances et à la longévité d’un bateau mais l’utilisation inappropriée de peinture antifouling peut avoir un impact sur la santé de celui qui l’applique… et sur l’environnement marin.
Chaque année, ce ne sont pas moins de 20 000 tonnes d’antifouling qui sont utilisées. Or ils contiennent bien souvent des métaux lourds et des substances chimiques développées pour leur eff et destructeur sur la vie (d’où le nom de biocides). Ces produits sont toxiques pour les humains, directement par inhalation ou contact cutané, indirectement par ingestion de fruits de mer en contact avec ces substances. Les activités humaines (aqua- culture, transport maritime, plaisance…) ont parfois été à l’origine de l’introduction d’espèces marines originaires d’autres régions du monde. Certaines de ces espèces deviennent invasives, perturbent le milieu naturel et aff ectent parfois la pêche ou la conchyliculture.
Quelques recommandations
Pour conserver une coque propre et empêcher la propagation d’espèces invasives, il est recommandé de :
- Stationner votre bateau à terre en dehors des périodes d’utilisation du bateau.
- Nettoyer la coque hors de l’eau et sans aucun rejet à la mer, en utilisant les aires de carénage aux normes.
- Opter pour des solutions alternatives à la peinture antifouling classique : nouveaux revêtements, pare-fouling, nettoyage mécanique…
ATTENTION ! Le carénage sauvage sur l’estran ou dans un espace ne permettant pas la récupération complète des rejets est interdit. Ne laissez pas d’équipements immergés sans nécessité (pare-battages, amarres…). Contrôlez régulièrement l’état de propreté des zones peu accessibles au nettoyage (prises d’eau, hélice, quille…).
Un guide des bonnes pratiques du carénage a été élaboré en 2015 par le Parc Naturel Marin d’Iroise. Il est consultable ici.
Vous pouvez télécharger cet extrait du guide « Bien naviguer à Chausey » là.